mardi 30 novembre 2021

Z comme Zélina

Quand on remonte le temps, on découvre des prénoms parfois très anciens mais toujours classiques (Pierre, François, Jeanne, Caroline, Marie...) et puis d'autres plus désuets, ou même rares (Athanase, Henriette, Octave, Félicité...). 

Aujourd'hui, on a choisi de parler du prénom Zélina, qu'on n'a croisé que dans l'ascendance maternelle de la grand-mère de mon mari. Nous vous avons déjà parlé de sa mère : Marie Zélina Henriette MARTIN, dite Marie, épouse BELAUD. Née en 1899 à Réaumur (Vendée), elle a hérité des deux premiers prénoms de sa propre mère : Marie Zélina Célestine GRÉGOIRE, dite Zélina (ou Célina), épouse MARTIN. Celle-ci était née en 1870, également à Réaumur. 

Début acte de naissance de Marie Zélina Célestine GRÉGOIRE
Archives départementales de la Vendée


Début de l'acte de mariage des parents de Marie Zélina Henriette MARTIN
1894 - Réaumur - Archives départementales de la Vendée

Mais d'où ses parents ont-ils sorti ce prénom ? Il faudrait effectuer des recherches élargies dans les listes de recensement de la population de Réaumur voir si d'autres filles ont reçu ce prénom quelques années avant, et qui auraient inspiré les parents. Ou voir si un personnage d'un feuilleton dans la presse locale aurait pu les influencer.

Toujours est-il que dans l'arbre, à notre connaissance, il n'y a pas eu d'autre porteuse du prénom, ni avant, ni après !

samedi 20 novembre 2021

R comme Rosalie PERRIN (1839-1914)

C'est en août 1839 que naît Rose Félicité dite Rosalie PERRIN, à Montournais (Vendée). Ses parents s'appelaient Jean PERRIN et Jeanne FÊVRE. Comme souvent, nous ne savons pas grand chose de l'enfance de Rosalie. 

Elle se marie l'année de ses 30 ans, à Réaumur (Vendée), avec Alexis GRÉGOIRE qui est son aîné de 7 ans. 9 mois plus tard, ils accueillent Zélina. Marie Caroline Rosalie arrivera 6 ans plus tard, puis Armand 6 ans encore plus tard. Les trois sont nés à Réaumur.

Jean PERRIN n'a pas connu son petit-fils puisqu'il est décédé 2 ans avant sa naissance.

Rosalie reste veuve à 66 ans, et décède à Pouzauges, à 75 ans. 

Elle était la grand-mère maternelle de la grand-mère maternelle de la grand-père paternelle d'Eléonore.

vendredi 19 novembre 2021

Q comme Que dire ?


Aujourd'hui, nous n'avons pas trouvé de quoi raconter avec la lettre Q. Mais c'est sympa d'être passé nous lire ! 😀


Si vous partagé des ancêtres avec Eléonore et que vous le souhaitez, vous pouvez nous laisser un commentaire pour qu'on sache qui nous lit et vous pouvez aussi en profiter pour indiquer ce qui vous intéresse le plus quand vous venez nous lire.

jeudi 18 novembre 2021

P comme Pouzauges

Grâce aux outils de généalogie en ligne, il est facile de cartographier une ascendance. Il faut saisir les données des ancêtres, et le logiciel les localise. 

Quand on cartographie l'ascendance d'Eléonore sur 10 générations, une commune ressort particulièrement, de par sa fréquence. Il s'agit de Pouzauges, car cette commune concentre 5 naissances, 5 mariages et 14 décès. 

Pouzauges est en Vendée, au nord est du département. C'est une commune rurale, d'environ 5 500 habitants de nos jours. Il y en avait 2 400 de moins quand Marie Zélina Henriette y devient Madame BELAUD (1921). 

Nous n'y avons pas encore mis les pieds, mais ça viendra. Le hasard a fait que nous avons traversé la France pour nous installer à 1h de route de Pouzauges ! Si on en croit ce qu'internet raconte, un des points culminants de la Vendée est à Pouzauges. De là-haut on y aurait donc une vue remarquable. Et de là-haut, on pourra imaginer ce que les ancêtres d'Eléonore y ont vécu.

église du Vieux-Pouzauges
source : vendeevallee.fr


mercredi 17 novembre 2021

O comme Octave Victor MARTIN (1866-1907)

Octave MARTIN est (à notre connaissance actuelle) le 6è enfant de sa fratrie. Il est né en 1866 à Menomblet (Vendée), d'Alexandre MARTIN et de Justine COURTIN, mariés depuis 11 ans. Il ne sera pas le dernier enfant du couple, il y aura encore 3 enfants (au moins !). 

En 1894, il épouse Zélina GRÉGOIRE à Réaumur. La même année, ils accueillent Octave, leur fils aîné. 

En 1895, Octave père est témoin au mariage de sa petite sœur Marie Léontine. 

En 1896, un deuxième fils agrandit la petite famille, il s'appelle Armand Émile Clément.

En 1899, une fille vient à son tour, il s'agit de Marie Zélina Henriette, la grand-mère maternelle de la grand-mère paternelle d'Eléonore. La même année, Octave est témoin du mariage de son plus jeune frère Auguste Athanase Ferdinand, qui épouse la jeune sœur de Marie Zélina Henriette !

En 1905, Octave et Zélina ont un dernier enfant, Henri. 

En 1894, Octave habitait à Montournais (Vendée), puis de fin 1894 à 1906, il vivait à Réaumur, dans différents lieux-dits.

En 1906, Octave est témoin sur l'acte de décès de son beau-père, Pierre Alexis GRÉGOIRE. 

Au printemps 1907, il décède à Pouzauges, à la Grande Vinatière, dans sa maison.


Tout cela, nous le savons grâce aux seules archives départementales de la Vendée, publiées sur internet, notamment l'état civil et les recensements de la population. 

Nous avons pu retracer ce bout d'histoire depuis le fond de notre canapé. Ce n'est pas suffisant, mais cela permet d'avoir une vue partielle de la vie d'un ancêtre, avant d'en dessiner les détails.



mardi 16 novembre 2021

N comme Naissance

Evidemment, après D comme Décès et M comme Mariage, vient le N comme Naissance. Ce sont les 3 actes d'état civil qui jalonnent la vie de nos ancêtres, et la nôtre (même si le mariage n'est pas automatique). 

L'acte de naissance est une annonce de vie à la société. Un nouvel humain est arrivé, et est présenté au monde. La plupart du temps c'est son père qui le déclare mais ce n'est pas toujours le cas. Parfois, l'enfant n'a pas de père connu, d'autres fois il y a un père, mais qui n'est pas présent pour déclarer l'enfant. 

Un acte de naissance peut aussi être bavard, et dans ce cas le/la généalogiste peut se régaler. Suivez-nous pour voir.

Nous partons en Vendée, au tout début de l'an 1896. Eugène BELAUD est cultivateur, il a 43 ans. Il vient présenter au maire de sa commune, Pouzauges, le dernier né de la famille : Marcel Constant Alfred. La mère est son épouse, Marie SOURISSEAU. Vous pouvez cliquer sur l'acte pour le voir en grand.


En regardant dans la marge de l'acte, on apprend que le petit Marcel est devenu grand. Il s'est marié à Pouzauges en 1901, avec Marie Zélina Henriette MARTIN. Et on apprend également qu'il est décédé à Azat-le-Ris (Haute-Vienne) en 1968, à 78 ans donc.


Le généalogiste qui trouve un acte aussi bien complété n'a plus qu'à tout consigner et à collecter les deux autres actes afin d'enrichir sa connaissance de l'individu concerné.

lundi 15 novembre 2021

M comme Mariage

Tous les individus de nos arbres généalogiques ne se sont pas mariés, mais nous sommes tous issus de couples. Néanmoins, les actes de mariage (comme les autres actes d'état civil d'ailleurs) ont un intérêt particulier. A leur lecture, on se rend compte qu'ils nous racontent une histoire. Celle du couple qui s'unit sous nos yeux. Un homme, issu de parents, puis une femme, issue de parents, nous sont présentés. L'acte indique le déroulé de la cérémonie. On leur demande chacun leur tour s'ils acceptent de s'unir, ils acquiescent, on les déclare mari et femme. Vous pouvez embrasser la mariée 😉 

Parfois, on a plus de détails. Parfois, on apprend qu'un enfant est né avant cette union, on nous le présente et le couple le reconnaît comme le sien.

D'autres fois, on apprend que l'un des deux conjoints a déjà été marié. On nous annonce le décès du conjoint précédent.

Par exemple, lorsque Mathieu Jules BLONDIN (le grand-père maternel du grand-père de mon mari) s'est marié à Ruffec en septembre 1893 avec Félicie SURY, il était veuf depuis 8,5 ans de Louise Antoinette AUGAT. C'est en consultant l'acte de cette deuxième noce que nous avons appris le décès de cette première épouse. 


Extrait de l'acte de mariage de Mathieu-Jules BLONDIN et de Félicie SURY
mentionnant le décès de la 1ère épouse Louise Antoinette AUGAT.
Archives départementales de l'Indre

Louise Antoinette AUGAT s'est mariée à 16 ans, est devenue mère à 17 ans et est morte à 20 ans. Sans cette naissance, mon Eléonore ne serait pas derrière le clavier !

samedi 13 novembre 2021

L comme Lignée

Lignée : Nom féminin
1. Descendance, postérité de quelqu'un.
2. Filiation spirituelle, artistique, philosophique.
3. Subdivision d'un lignage.
4. Série d'individus comprenant un être et ses ascendants des générations précédentes aussi loin que l'on peut remonter.

A bien y regarder, la lignée peut désigner aussi bien la descendance d'un individu, de sang ou de droit, voire sa descendance spirituelle, que son ascendance. 

Pour ce qui est du lignage : c'est un groupe de filiation unilinéaire dont tous les membres se considèrent comme descendant d'un(e) ancêtre commun(e), connu(e) et nommé(e). 

Généralement, le généalogiste débute par retracer son lignage. Il cherche par exemple, le père du père de son père, c'est son ascendance agnatique, le lignage "mâle". Il peut tout aussi bien chercher la mère de la mère de sa mère, c'est son ascendance cognatique, le lignage "femelle". Une fois qu'il a cette structure minimale, il s'intéressera peut-être au reste de la lignée, avec les sœurs, frères, tantes, oncles, cousines et cousins...

Eléonore n'a pas dérogé, elle a d'abord voulu remonter le temps, et puis a fini par questionner les actes en regardant davantage les témoins et leur parenté. C'est aussi intéressant quand on découvre ses ancêtres de se demander quelles relations ils ont pu avoir entre eux. 

Par exemple, en essayant de retrouver tous les enfants issus du couple Pierre LIAIGRE-Louise ROY (grands-parents du grand-père paternel de la grand-mère de mon mari, vous suivez ?), on peut tout à faire se rendre compte que les prénoms de la tante Jeanne Françoise (soeur de Pierre) ont été redonnés à une des filles, et que toutes les naissances ou presque ont été déclarées par le père, en présence de son père (grand-père des nouveaux-nés) et de son frère François (oncle des nouveaux-nés). On peut ainsi se demander s'il avait un autre frère, voire un beau-frère, qui auraient pu tout aussi bien l'accompagner, ou si c'était un choix de leur part. Peut-être que ce frère habitait plus près tout simplement. Autant d'interrogations qui peuvent enrichir la connaissance de la lignée !

Fin de l'acte de naissance de Pierre François LIAIGRE
Le Vieux-Pouzauges (Vendée) 1817


vendredi 12 novembre 2021

K comme Kaléidoscope

Kaléidoscope :​​​ nom masculin. Petit tube dont le fond est occupé par des fragments mobiles de verre colorié qui, en se réfléchissant sur un jeu de miroirs, y produisent d'infinies combinaisons de motifs symétriques. 

AU FIGURÉ Succession rapide et changeante (d'impressions, de sensations). - VAR. ANCIENNE caléidoscope​​​.

Oui j'avoue, on a séché sur la lettre K ! 😀 Mais la généalogie, c'est comme un kaléidoscope. On croit trouver, et puis non. Tous les porteurs d'un nom dans un village ne sont pas de la même famille. Et ce décès que vous ne trouvez nulle part, ça vous fait ressortir des émotions changeantes. Quand vous regardez une fratrie et ce qu'elle est devenue, vous voyagez et vous êtes nostalgique alors que vous n'avez pas vécu à la même époque !

La généalogie, c'est comme un kaléidoscope !

jeudi 11 novembre 2021

J comme Joseph Pierre BRUNET (1840-1898)

Joseph Pierre BRUNET est né le 20 mars 1840 à Antigny, dans la Vienne, issu du mariage de Jacques BRUNET et de Marie GILLIERS, des journaliers. Dans le monde agricole, des journaliers étaient des ouvriers manuels qu'on payait à la journée. Joseph Pierre fut le fils aîné, suivi de Silvain puis de Paul. 

A 16 ans, Joseph Pierre perd sa mère.

A 21 ans Joseph Pierre épouse Madeleine MASSÉ immédiatement après la frontière départementale Vienne-Indre (mais à moins de 15 km), à Mérigny. C'est là qu'ils accueillent Clémentine, Élise, Désiré, Paul, Jean Joseph (dit Eugène !) l'aïeul d'Eléonore, Félicie Marie et Léonie. Viendra enfin Lucien (mais on ne sait pas où il est né).

A 33 ans Joseph Pierre perd son père.

Il perdra un fils et mariera 3 de ses enfants avant de quitter ce monde à 58 ans.

Joseph Pierre a été cultivateur, colon, métayer, laboureur et journalier, que des métiers de la terre.

Joseph Pierre BRUNET était le grand-père paternel du grand-père maternel du papa d'Eléonore.

Je profite de ce ChallengeAZ pour lancer un appel. Je porte le même nom que Joseph Pierre, pour avoir épousé son descendant. Je voudrais bien avoir un contact avec d'autres de ces descendants. 

Joseph Pierre a donc eu 8 enfants. Je lui ai trouvé 19 petits-enfants, et je sais qu'il en a eu d'autres. Sur ces 19, j'ai trouvé 10 mariages dont sont issus au moins 13 enfants. Je ne connais pas les statistiques en la matière mais il serait quand même formidable qu'on ne trouve pas un(e) généalogiste dans cette descendance ! 😜

mercredi 10 novembre 2021

I comme Ils sont morts jeunes

Il peut être étrange de trouver des similitudes dans les branches de nos arbres. Dans l'arbre paternel d'Eléonore, ce n'est pas très joyeux. On peut y trouver un schéma qui s'est répété sur 3 générations : un homme est mort vers 20 ans.

Le plus proche de nous dans la chronologie familiale est un oncle de mon mari, décédé accidentellement à l'aube de ses 18 ans. Je n'en parlerai pas davantage aujourd'hui. 

Archives familiales
Archives personnelles

En remontant le temps, on rencontre l'oncle maternel de ce jeune couvreur. Abel BELAUD est né le lendemain de Noël 1921. Fils aîné de Marcel BELAUD et de Marie MARTIN, il a toujours vécu à la Meilleraie-Tillay, près de Pouzauges. Il vivait à La Lande (punaise orange sur la photo aérienne - cliquer sur l'image pour la voir en plus grand).

La carrière de la Meilleraie et le hameau de la Lande
Géoportail - photographie aérienne 1950-1965


Journal La Vendée du 27/04/1941
Archives départementales de la Vendée

Plaque funéraire - Cimetière de La Meilleraie-Tillay


En remontant encore le temps, on rencontre l'oncle maternel d'Abel. Il s'appelait Octave MARTIN. Né quelques jours avant Noël 1894 à Réaumur. En septembre 1914, il est mobilisé contre l'Allemagne. Le lendemain de Noël 1914, il succombe à ses blessures, à 20 ans.

Fiche du site Mémoire des Hommes

Si on continue dans la même logique, il faut se renseigner sur un oncle maternel d'Octave. Il en a bien eu un, mais qui vécu plus de 60 ans.
En redescendant l'arbre, il n'y eut pas de décès de neveux du jeune couvreur et ils ont tous plus de 25 ans. Ouf !

mardi 9 novembre 2021

H comme Huit générations complètes

Quand Eléonore s'est intéressée à son arbre généalogique, j'avais quelques années de recherches derrière moi. Evidemment, sa branche maternelle est bien renseignée. Quand elle a exprimé le souhait de chercher plus activement, j'ai arrêté de chercher sur sa branche paternelle afin qu'elle puisse s'en occuper elle-même. On n'a jamais fini d'enrichir son arbre. Elle aura encore de quoi faire, mais du haut de ses 11 ans, elle a déjà connaissance de 8 générations complètes. Il lui reste encore des actes à trouver mais elle a toutes les identités. Au-delà, c'est bien avancé aussi, mais selon les branches et les générations, c'est moins détaillé.

Que c'est égoïste d'être généalogiste, finalement !

Bon, elle a commencé à s'exercer sur des recherches différentes aussi, en prenant le nom figurant sur son école, ou ceux du monument aux morts local. Il faut savoir varier les plaisirs quand on sent que la voie est bouchée :-)

lundi 8 novembre 2021

G comme... Généalogie !

Pour moi, "faire sa généalogie" ça veut dire "rechercher ses ancêtres". 

Ça m'amuse bien car je suis un peu une enquêtrice. Et j'aime bien parce-que je vois comment vivaient les gens à certaines époques. 

Les copains de mon âge ils disent que ça ne sert à rien, que quelqu'un a sûrement déjà fait leur généalogie... 

Si j'avais des pouvoirs magiques, je les utiliserais pour que les actes apparaissent devant moi, sans soucis. Les mairies n'auraient plus aucun argument pour nous dire "Vous ne pouvez pas avoir tel acte car on l'a décidé".

Texte écrit par Eléonore

samedi 6 novembre 2021

F comme les femmes de l'arbre généalogique

Il n'est pas évident quand on regarde un arbre généalogique de s'intéresser aux femmes qui le composent. Pourtant, elles y sont bien ! Seulement, le nom des femmes n'est pas transmis aux enfants, alors on pourrait les oublier un peu vite. Et puis elles n'ont pas toujours exercé de profession, cela fait moins rêver. Pourtant, sans les femmes, il n'y aurait pas d'arbre du tout !

Côté BRUNET :
- Augustine Léontine BLONDIN, native du Blanc (Indre) en 1878, elle se marie à 21 ans avec Jean Joseph BRUNET, lui donne 7 enfants en 22 ans. Elle a vécu à Ingrandes (Indre) puis à Béthines (Vienne). Elle est décédée à 88 ans, à Saint-Savin (Vienne). Domestique à son mariage, puis mère au foyer, nous l'avons aussi trouvée cultivatrice.
- Madeleine MASSÉ est née à Mérigny (Indre) en 1839. Elle y épouse Joseph Pierre BRUNET à 22 ans. A notre connaissance, ils ont 8 enfants en 21 ans. Elle a vécu à Mérigny puis à Béthines. Nous savons qu'elle a été ménagère, cultivatrice et métayère. En revanche, on n'a pas encore trouvé où est quand elle est décédée. On la sait recensée à Béthines en 1906 (67 ans). Mais nous n'avons plus de trace ensuite.
- Louise Antoinette AUGAT est née à Saint-Hilaire-sur-Benaize (Indre) en 1861. Nous ne savons pas grand chose d'elle. Elle s'est mariée à 16 ans, au Blanc, avec Mathieu-Jules BLONDIN. Ils ont eu (au moins) une fille. Nous ignorons encore où et quand Louise Antoinette est décédée.

Côté BELAUD : 
- Marie Zélina Henriette MARTIN est née en début 1899 à Réaumur (Vendée), où elle grandit. A 22 ans, elle se marie à Pouzauges (Vendée) avec Marcel BELAUD (voir article publié ce mercredi 3 novembre). Elle lui donnera 6 enfants (dont un né sans vie). Ensemble ils ont vécu à La Meilleraie-Tillay puis à Jouhet (Vienne). Elle fut cultivatrice et mourut à 88 ans à La Meilleraie-Tillay, où elle repose avec son mari.
- Marie-Victorine SOURISSEAU est née en 1860 à Montournais (Vendée). Nous ne savons rien (pour le moment) de son enfance. Elle s'est mariée à 22 ans à La Meilleraie-Tillay avec Eugène BELAUD (voir article publié hier). Ils eurent 7 enfants, dont un bébé décédé à 7 mois. Nous savons qu'elle a vécu à Pouzauges au moins de 42 à 61 ans, puis à la Meilleraie-Tillay, où elle est décédée à 81 ans. Elle aura été cultivatrice et fermière.
- Marie Zélina Célestine GRÉGOIRE est née en 1870 à Réaumur (comme sa fille Marie Zélina Henriette ci-dessus). Elle y vit encore lors de son mariage avec Octave MARTIN, elle a 24 ans. Elle sera la mère de 4 enfants, dont un qui mourra à la Grande guerre. Nous l'avons rencontrée cultivatrice, domestique et cultivatrice fermière. Elle a vécu à Réaumur au moins jusqu'à 36 ans, puis à Pouzauges, où elle est morte à 62 ans. 

Sans ces femmes, mon Eléonore ne serait pas devant l'écran pour m'aider à rédiger ces articles :-) 

vendredi 5 novembre 2021

E comme Eugène Augustin BELAUD

En 1852, 6 générations avant Eléonore, soit 158 ans, un petit garçon est né au cœur de la Vendée, à Saint-Germain-de-Prinçay, un village de 1230 habitants. Il s'appelle Eugène Augustin BELAUD. Ses parents sont métayers et ont déjà 2 filles. Ils lui donneront encore une sœur quand il aura 11 ans. 

A vrai dire, on ne connait rien d'autre de son enfance pour le moment.

A 30 ans, il épouse Marie-Victorine SOURISSEAU à La Meilleraie-Tillay (13 km à l'est). Elle a 8 ans de moins que lui. Ils s'installent à Pouzauges, à la Frelonnière. Il est d'abord métayer, puis cultivateur. Ils ont rapidement une fille, Alexandrine Julie, mais elle décède à 7 mois. Ensuite ils auront :
- Eugénie Marie-Louise en 1884,
- Constance Marie Augustine en 1886,
- Eugène Ernest Philbert en 1888, 
- Marie Alexandrine Eugénie en 1889,
- Esther Alice Augustine en 1891
puis Marcel Constant Alfred en 1896, l'aïeul d'Eléonore à la 5è génération.

Eugène Augustin a vécu à la Frelonnière avec sa famille au moins jusqu'en 1921. A partir de 1926, on les trouve recensés à La Lande, toujours dans la commune de Pouzauges. Il y est décédé en 1933, à l'âge de 80 ans. 

Eugène Augustin BELAUD était le grand-père paternel de la grand-mère maternelle de mes enfants.



jeudi 4 novembre 2021

D comme Décès

Dans un arbre généalogique, il y a des constantes. Tout individu naît, puis meurt. Le temps qui s'écoule entre ces deux moments est plus ou moins long. Ces deux instants sont enregistrés administrativement par l'état civil. Aujourd'hui, on va s'intéresser à l'acte de décès.
Eléonore a commencé la généalogie avant 10 ans. Elle était motivée et très consciencieuse. Elle voulait bien noter des noms, des dates de naissance, mais jamais les décès. Je lui ai pourtant conseillé de voir les actes de décès autrement que comme l'enregistrement d'une fin définitive. Pourtant je lui ai expliqué qu'un être ne meurt vraiment que le jour où plus personne ne pense à lui. Mais sa volonté d'enfant, c'était de ne pas noter les dates de décès. A quoi bon insister ? 

De mon point de vue, les actes de décès sont justement un lien entre le défunt et le reste de l'humanité. Le lien entre lui et le(s) déclarant(s), sa filiation quand elle est connue (depuis 1823), son état matrimonial quand il était marié ou veuf. On trouve aussi des témoins (avant 1924).
Bien sûr que l'acte de décès n'est pas anodin, humainement, émotionnellement. Depuis ses débuts en généalogie, Eléonore a été confrontée au décès de plusieurs membres de la famille et sait maintenant que ça compte pour ceux qui restent. 
La généalogie permet aussi de se rapprocher des défunts, qu'on les ait connus ou non. Cela permet de savoir où ils ont fini leur vie, qui les a entourés, parfois cela permet aussi de découvrir une partie de sa famille.
Quand il s'agit d'un enfant, cela peut aussi donner des indications sur la vie de ses parents, tout comme on peut imaginer que ça conditionne aussi celle de la fratrie quand il y en a une.

A l'inverse, quand il manque l'acte de décès, car je trouve que c'est le plus compliqué à trouver des deux actes que l'administration produit immanquablement, il manque un pan de l'histoire de l'individu. C'est comme si on ne pouvait pas raconter la fin de l'histoire. On ne connaît pas l'âge au décès, ni le lieu, ni le(s) déclarant(s), ni rien.

En revanche, ce qu'aucun acte ne précise, c'est la cause du décès. Pour la connaître, il faut trouver une autre source. A moins que le défunt soit mort à la guerre. 



mercredi 3 novembre 2021

C comme Chevalier de la Légion d'honneur

Le grand-père maternel de la grand-mère paternelle d'Eléonore s'appelait Marcel BELAUD. Vous pouvez lire sa notice ici.  Comme indiqué sur celle-ci, il fut nommé chevalier de le Légion d'honneur. 

En matière de Légion d'honneur, il existe une source incontournable : la base Léonore des Archives nationales. La recherche y est aisée quand on connaît le nom de l'individu d'intérêt. Toutefois, il y a 101 résultats proposés quand on tape le nom BELAUD !

Une fois le bon légionnaire sélectionné, on accède à son dossier. 

Concernant Marcel, on découvre 15 pages. Nous vérifions sa date et son lieu de naissance. Marcel a été fait chevalier de la Légion d'honneur par un décret datant du 9 août 1960, il avait 64 ans. En octobre 1963, il déclare au maire d'Azat-le-Ris, où il habite, qu'il a égaré le livret à coupons qui lui permettait de percevoir le traitement qui lui est dû. En 1960, il a touché 13,75 nouveaux francs. Aujourd'hui, un chevalier perçoit 6,10 euros par an.


Le dossier de Marcel comporte aussi un bulletin de décès, un certificat d'hérédité et les documents liés à la perte des documents et ceux de la proposition d'obtention de la Légion d'honneur.

Grâce à un tel dossier, il est possible de reconstituer l'état civil d'un légionnaire (naissance, décès et éventuel mariage), ses parents, et sa descendance.

Ainsi, on apprend ou on confirme, que Marcel était le fils de Eugène BELAUD et de Marie SOURISSEAU, époux de Marie MARTIN, père de (héritiers vivants) : Marcelle, Denise et Jeanne. Il a eu deux autres enfants : un fils sans postérité, et une fille qui avait 5 enfants, que l'on trouve également en tant qu'héritiers.

Sur ce blog, vous pouvez voir des photos de Marcel BELAUD, ici et .

Alors, les cousins, vous saviez que vous aviez un chevalier de la Légion d'honneur dans la famille ? 

mardi 2 novembre 2021

B comme BRUNET

Ce nom existe partout en France mais il y a de nombreux porteurs dans le Poitou. Ça ne veut pas dire qu'ils sont tous de la même famille, alors pour trouver qui cousine ou pas, il faut chercher !

Selon le site journaldesfemmes.com, BRUNET est le 77e nom de famille en France, porté par 33 513 personnes. Si on compte les conjoints en plus, ça en fait beaucoup des cousins potentiels !

Ceux de la famille sont éparpillés en France, mais saviez-vous qu'ils portent le 3è nom le plus courant dans le département de la Vienne (après MARTIN et MOREAU, à égalité avec BERNARD et ROY) ?!

Sur ce blog vous pourrez trouver l'acte de naissance de Fernand Georges BRUNET, né dans l'Indre en 1922 et celui du mariage de ses parents à Béthines en 1899 (23 ans avant sa naissance !!). 

lundi 1 novembre 2021

A comme A quatre mains

Le ChallengeAZ est un défi d'écriture que suivent certains généalogistes chaque année sur leurs blogs. Cela consiste à publier chaque jour de novembre un texte dont l'initiale du titre suit l'alphabet. Suivre un challenge c'est sympa, mais en suivre deux c'est plus drôle. Alors nous, notre deuxième défi est de mener le ChallengeAZ à deux : mère et fille !

La mère : Laetitia, 40 ans, généalogiste amateure depuis plus de 25 ans, a transmis le virus à sa descendance.
La fille : Eléonore, 11 ans, généalogiste en herbe, adore écrire, ça tombe plutôt bien !

Ecrire à deux, c'est bien gentil, mais écrire sur quoi ? Nous avons choisi d'explorer l'arbre paternel d'Eléonore, à partir des recherches de Laetitia. Espérons que l'expérience de l'une mêlée à la curiosité de l'autre nous feront faire un beau voyage.

Bonne lecture !

Précédentes participations de Laetitia au Challenge AZ : sur sa branche maternelle en 201320152017 et 2019 ; sur sa branche paternelle en 2014, 2016 et 2020.