samedi 29 mars 2008

On s'y met tous ?

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mercredi 26 mars 2008

La numérotation des ascendants

Pour s'y retrouver il est pratique de classer ses données généalogiques. Je vous propose ici d'utiliser la numérotation dite de Sosa-Stradonitz, ou de façon plus courante la numérotation de Sosa. Cette numérotation est aujourd'hui universellement utilisée dans le domaine de la généalogie. Elle permet d'ordonner de façon stricte toutes les généalogies ascendantes du monde.

En quoi consiste donc cette numérotation ?

C'est très simple : un enfant = deux parents.
Concrètement, cela signifie que la personne dont on établit la généalogie, et que l'on nomme le de cujus, portera invariablement le numéro 1. Son père sera le numéro 2 et sa mère, le numéro 3.
Notez que le père porte toujours le double de son enfant (ici 1 multiplié par 2) et la mère porte le numéro du père plus 1 (ici 2+1).


Partant de ce principe, on peut établir que les parents du père (n°2) porteront les numéros 4 (2 multiplié par 2) et 5 (4+1).
Du coup, tout s'ordonne de façon mathématique. Un homme porte toujours un numéro pair et une femme, un numéro impair, à l'exception, évidemment, du de cujus qui peut être une femme. C'est d'ailleurs le cas de la mamie !

Chaque numéro impair (femme) équivaut donc au dernier représentant d'une lignée. Un père a toujours un numéro double de celui de son enfant et la moitié de celui de son propre père.

Vous retrouverez cette numérotation entre crochets dans les fiches. La mamie porte le n°1.

samedi 1 mars 2008

Génération 3

Marcel BELAUD[2] et Marie MARTIN[3] étaient les enfants respectifs de :
  • Eugène Augustin BELAUD [4] de Saint-Germain de Princay (85) et Marie Victorine SOURISSEAU de Montournais [5] (85) et de
  • Octave Victor MARTIN [6] de Menomblet (85) et Marie Zélina Célestine GREGOIRE [7] de Réaumur (85)
Eugène Augustin BELAUD est né le 6 mai 1852 à Saint-Germain de Princay (85) voir acte ci-dessous.
Comme on peut le lire sur l'acte, sa naissance a été déclarée par "le sieur Jean Louis Belaud, cultivateur" avec pour témoins : Jacques Belaud, cultivateur, âgé de 57 ans et François Mulet, sacristain, âgé de 39 ans. Tous les deux domiciliés à Saint-Germain de Prinçay, ont déclaré ne pas savoir signer.

Marie-Victorine SOURISSEAU est née le 11 février 1860 à Montournais (85) et décédée le 26 janvier 1942 à La Meilleraie-Tillay (85).

Octave Victor MARTIN est né le 3 novembre 1866 à Menomblet (85). Marie Zélina Célestine GREGOIRE est née le 19 mars 1870 à Réaumur. Ils se sont mariés le 30 janvier 1894 à Réaumur.

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Jean-Joseph BRUNET et Augustine Léontine BLONDIN étaient les enfants respectifs de
  • Joseph BRUNET et Madeleine MASSÉ
  • Jules Mathieu BLONDIN et Louise Antoinette AUGAT
Joseph BRUNET est né le 20 mars 1840 à Antigny (86). Il est décédé le 26 juin 1898 à Béthines (86), à l'âge de 58 ans. Il était cultivateur.
Madeleine MASSÉ est née le 3 avril 1839 à Mérigny (36). Elle est décédée après 1903. Elle a été cultivatrice, puis métayère.
Ils se sont mariés à Mérigny, le 15 juillet 1861, et ont eu (au moins) 7 enfants : Clémentine en 1863, Marie Elise en 1864, Désiré Joseph en 1867, Paul en 1869, Jean-Joseph en 1872, Félicie Marie Madeleine en 1875 et Léonie Juliette en 1879.

Acte de naissance de Eugène BELAUD (cliquer dessus pour voir en grand)

Marie-Zélina Henriette MARTIN [3](1899-1987)

Marie est née juste avant le 20è siècle (le 15 janvier 1899) à Réaumur, dans le canton de Pouzauges.

[ Voir le relevés des tables décennales de Réaumur ]


Elle est la 4è enfant de ses parents, elle aura encore un frère.
A 22 ans, le 11 avril 1921, elle se marie avec son Marcel à Pouzauges. Ils auront 6 enfants, dont 1 mort sans vie.
Elle était cultivatrice.

Grâce aux recensements de la population j'ai pu trouver les lieux de vie de Marie.
Elle habitait à la Cour des Champs à Réumur en 1901 et 1906, puis à la Grande Vinatière à Pouzauges en 1911. Une fois mariée elle a été recensée à La Lande de la Meilleraie-Tillay, en 1926, 1931 et 1936. Enfin, je l'ai trouvée domiciliée à la Chauvetterie, commune de Jouhet (86) avec son mari en 1951.
En 1968, elle perd son mari.
Elle est décédée le 28 novembre 1987 à la Meillerie-Tillay.

Marcel Constant Alfred BELAUD [2](1896-1968)

Marcel est né à Pouzauges, en Vendée, arrondissement de Fontenay-le-Comte. La commune comptait alors 3 407 habitants (~5400 aujourd'hui). Il est né chez ses parents, à la Frelonnière, le 13 janvier 1896. Ils étaient cultivateurs.

A 25 ans, le 11 avril 1921, il épouse Marie à Pouzauges, qui en a 22. Ils auront 6 enfants dont 1 né sans vie.

Il a été fermier puis cultivateur à la Meilleraie-Tillay (85).

Il a habité à la Frelonnière à Pouzauges jusqu'en 1911 au moins, puis à la Meilleraie-Tillay au moins de 1926 à 1937. En 1951, il habite avec son épouse au lieu-dit La Chauvetterie, à Jouhet (Vienne).

Il est décédé le 02/10/1968 à Azat-le-Ris (87 Haute-Vienne) à l'âge de 72 ans, laissant Marie veuve.

D'après la photo ci-dessous (merci Alain !) il a fait partie du 321e ou 322e Régiment d'Infanterie pendant la Grande Guerre. On lit sur son col 322 mais la fourragère (le truc qui pend de son épaule) qu'il porte pourrait très bien correspondre à celle qui a décoré le 321e R.I. à partir du 19 septembre 1919.
Ces deux régiments ont été constitués en 1914, à la mobilisation, lorsque Marcel avait 18 ans.
Sur sa manche on voit des chevrons qui correspondent à son grade. Au moment de la photo il était donc sergent-chef.
Il faudrait voir si au dos de la photo une inscription pourrait nous aiguiller sur l'époque de la prise.
On voit aussi qu'il porte une médaille. On ne voit pas nettement le gallon, ni les couleurs (et pour cause !) mais il semble qu'il s'agit de la Croix de Guerre. Il peut l'avoir reçue à titre individuel, au titre du régiment, de la brigade, de la division ou du corps d'armée. Si quelqu'un mettait la main sur cette médaille il faudrait regarder l'avers (le dos) pour voir l'année de sa remise. A priori il a eu la Croix de Guerre au titre du régiment, elle va avec la fourragère.
On peut aussi retrouver ses états de service, et le texte de sa citation, aux Archives Départementales dans la section Recrutement, on se prépare une virée ?

[ Voir le relevé des tables décennales de Pouzauges. ]

cliquer dessus pour la voir en grand

Grâce à Internet on peut dire du 321e RI qu'il était basé à Montluçon (03) jusqu'en 1914, surement jusqu'à la mobilisation. Parmi les faits d'armes du régiment :
  • 1914 : des victoires de Lorraine : Cirey-sur-Vezouze (14 août), Hartzwiller (20-21 août), la course à la mer : Elincourt, Carlepont, Lassigny (16-17 septembre) et la Bataille des Flandres : Zonnebecke (13-14 novembre)
  • 1916 : la Bataille de Verdun : Bois des Corbeaux et de Cumières (8-12 mars), Bois de Malancourt
  • 1917 : Giffrecourt, Dallon (13 avril), Aisne : Gauchy, Grugies (14 avril), dégagement de Verdun : offensives de la Cote 304 et du Mort-Homme, au sein de la 26e division d'infanterie, du 13e corps d'armée.
  • 1919 : Oise : Assaut de Compiègne - Meuse : Saint-Mihiel (12-13 septembre)
Pour l'heure je ne peux pas dire à quoi Marcel a participé.

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Les années sont passées et les ressources accessibles sur internet sont de plus en plus nombreuses.
Marcel avait pour n° matricule le 965 de la classe 1916, du bureau de Fontenay-le-Comte. Voici sa description : Cheveux noirs, yeux châtains, front moyen, nez rectiligne, visage long. 1m68, degré d'instruction : 2.
Il a été blessé par balle, le 14 septembre 1918 à Vailly (Aisne), jambe et fesse gauches, index droit.
Cité et décoré de multiples fois. Médaille interalliée dite "de la Victoire". Croix de guerre 3 étoiles de bronze, 1 étoile d'argent, palme. Médaille militaire. Nommé chevalier de la légion d'honneur.

Génération 2

Les parents de "la mamie" étaient :
Ils sont nés sous la 3è République (en pleine Affaire Dreyfus), ont connu les 2 guerres mondiales, et sont décédés sous la 5è République.

Pour les situer dans l'histoire nationale voici quelques repères :
1895-1899 : présidence de Félix Faure
Janvier 1896 : inauguration du premier cinéma, à Lyon.
1899-1906 : présidence de Emile Loubet
1905 : Séparation de l'Eglise et de l'Etat. Généralisation de l'électricité.
Décembre 1906 : premier film de l'histoire du cinéma à dépasser la durée d'une heure
1906-1913 : présidence d'Armand Fallières
1913-1920 : présidence de Raymond Poincaré
1914-1918 : 1ère Guerre Mondiale
1920 : présidence de Paul Deschanel
1920-1924 : présidence d'Alexandre Millerand
1924-1931 : présidence de Gaston Doumergue
1931-1932 : présidence de Paul Doumer
1932-1940 : présidence d'Albert Brun
1939-1945 : Seconde Guerre Mondiale

Les beaux-parents de la mamie étaient un peu plus vieux.
  • Jean-Joseph BRUNET est né le 3 juin 1872 à Mérigny (36 Indre). Il fut journalier agricole, domestique de ferme, cultivateur et métayer.
  • Augustine Léontine BLONDIN est née le 5 avril 1878 au Blanc (36). Il l'a épousée le 18 avril 1899 à Béthines (86 Vienne), elle était alors domestique, et habitait à Ingrandes (36), et lui à Mérigny.
Les communes de Mérigny, Béthines et Ingrandes sont assez proches, même si elles sont dans deux départements.
Suite à leur mariage, ils ont eu (à ma connaissance) 8 enfants : (dans l'ordre alphabétique) Albert, Alphonse, Elise, Fernand, Germaine, Léon, Maxime et Raymond.

Augustine est décédée à Saint-Savin (Vienne) à l'âge de 88 ans, le laissant veuf. J'ignore pour le moment la date et le lieu de Jean.
Jean... ou Eugène ! Puisqu'il a été recensé entre 1901 et 1911 sous le prénom d'Eugène. Ne me demandez pas pourquoi !

Pour commencer

Je vous propose un voyage dans le temps.
Afin de s'y retrouver je propose comme génération de référence celle de "la mamie" (que je ne nomme pas ici, le blog est public, et on sait tous de qui on parle, pas besoin d'en dire trop). Donc ses parents sont de la génération 2, ses grands-parents de la génération 3, etc...
En dessous de chaque message il y a des libellés, et autant que possible j'y mettrai la génération concernée (G+chiffre), le patronyme, et le lieu. Comme ça on pourra retrouver les articles pour chaque catégorie à droite, dans la liste des mots clés.
Par respect pour tous, je ne parlerai pas des générations issues de la génération 1. Evidemment, si l'un de vous souhaite se faire connaître, il en est libre. Si des compléments sont nécessaires, ils sont les bienvenus. Ce blog est ouvert à l'enrichissement.